Flexographie vs offset : pourquoi l’impression flexo est le choix gagnant pour les étiquettes

Flexographie vs offset pourquoi l’impression flexo est le choix gagnant pour les étiquettes

La flexographie et l’offset s’affrontent depuis des années dans le domaine de l’impression d’étiquettes. Mais quand on parle de polyvalence, de rapidité et d’adaptabilité aux nouvelles exigences environnementales, la flexo prend clairement l’avantage. Pourquoi ? Parce qu’elle épouse les contraintes modernes : courtes séries, supports variés, personnalisation accrue. L’offset, bien que précis pour les grands volumes, peine à suivre cette cadence. Prenons l’exemple des étiquettes pour produits frais – souvent imprimées sur des films plastiques fins. La flexo, avec ses encres à faible viscosité, adhère parfaitement sans déformer le support, tandis que l’offset exige des traitements de surface coûteux pour obtenir un résultat similaire.

Un atout décisif de la flexographie réside dans son mariage avec la technologie LED-UV. Imaginez un système de séchage instantané qui élimine les temps d’attente tout en réduisant l’énergie consommée. Les encres UV durcissent sous les diodes électroluminescentes en quelques millisecondes, permettant d’empiler les étiquettes immédiatement après impression. Comparé au séchage traditionnel par lampe à mercure – encore utilisé en offset –, le LED-UV divise par trois la consommation électrique et supprime les composés organiques volatils (COV). Résultat : des coûts opérationnels réduits et un bilan carbone optimisé, un argument massue pour les marques éco-responsables.

La question des couleurs Pantone mérite une analyse technique. En flexo, les encres prémélangées permettent une reproduction fidèle sans recourir à la quadrichromie. Pour les étiquettes exigeant des tons spécifiques (dorés, fluorescents), cette méthode évite les surcoûts liés aux plaques supplémentaires en offset. Un cas concret ? Les étiquettes de vins premium où un logo métallisé doit ressortir parfaitement dès le premier tirage. La flexo offre ici une précision chromatique avec un temps de calage inférieur de 30 % à l’offset, selon une étude récente de l’Institut français de l’emballage.

Parlons maintenant des supports « difficiles ». Les étiquettes autoadhésives en polypropylène ou les matériaux recyclés posent souvent problème en offset à cause de leur faible énergie de surface. La flexo contourne cet écueil grâce à des encres formulées pour adhérer sur des substrats complexes. Une innovation récente ? Les encres à base d’eau compatibles LED-UV, capables de s’adapter aux papiers kraft sans traitement corona préalable. Cette avancée technique ouvre la porte à des designs plus audacieux : textures rugueuses, effets 3D légers, ou même des zones de surimpression pour des QR codes parfaitement lisibles.

Les avancées en découpe combinée illustrent aussi la supériorité de la flexo pour les étiquettes. Les presses hybrides modernes intègrent des unités de découpe laser directement en ligne, permettant de réaliser des formes complexes sans outillage physique. En offset, cette opération nécessite une étape séparée avec des coûts de matrices prohibitifs pour les petites séries. Prenez l’exemple des étiquettes de microbrasseries : des découpes personnalisées pour chaque bière deviennent économiquement viables grâce à la flexographie.

En matière de réactivité, la flexo surclasse l’offset grâce à ses temps de changement de job optimisés. Les plaques polymères légères se montent 40 % plus vite que les plaques métalliques, et les encres UV ne nécessitent pas de nettoyage approfondi des rouleaux entre deux lots. Pour un imprimeur devant alterner rapidement entre des étiquettes pharmaceutiques et alimentaires, ce gain de productivité se traduit par une capacité à honorer des délais serrés – un avantage concurrentiel décisif.

L’argument écologique finalise ce match. La flexo LED-UV génère jusqu’à 60 % de déchets en moins que l’offset grâce à des encres sans solvant et un calage rapide. Les rejets aqueux sont traités plus facilement, et l’absence de plaques aluminium (contrairement à l’offset) réduit l’impact minier. Une étude comparative menée par l’ADEME montre que pour 10 000 étiquettes imprimées, la flexo émet 23 % de CO2 en moins que l’offset – un chiffre qui aligne cette technologie avec les normes REACH et les attentes des distributeurs engagés dans l’économie circulaire.

Le paysage de l’étiquetage évolue vers des demandes hyper-spécifiques : traçabilité via encres conductrices, marquages variables intégrés, ou encore compatibilité avec la réalité augmentée. La flexographie, par sa capacité à intégrer des modules d’impression numérique en ligne, se positionne comme le pont entre les technologies traditionnelles et l’industrie 4.0. Contrairement à l’offset, figé dans son approche analogique, elle offre une feuille de route évolutive pour anticiper les prochaines révolutions graphiques.

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