L’industrie de l’emballage alimentaire exige une alchimie précise entre technologie et réglementation. Imaginez une machine tournant à 200 mètres par minute tout en garantissant que chaque micron d’encre respecte les normes FDA. C’est là que la flexographie révèle son génie – une danse synchronisée de clichés en polymère, d’encures à faible migration et de systèmes de séchage sur mesure.
Prenons les encres UV-LED. Leur particularité ? Un déclenchement de polymérisation en 0,3 seconde sous lumière à 395 nm, éliminant les solvants résiduels. Contrairement aux UV traditionnels nécessitant des lampes à mercure énergivores, cette technologie réduit la consommation électrique de 70% tout en permettant des impressions sur films PET sensibles à la chaleur. Les fabricants de barquettes pour plats cuisinés y trouvent leur compte : débit accru, absence de COV, compatibilité avec les matériaux recyclables.
La flexo sur films métallisés illustre cette évolution. Un cylindre anilox à 4 cm³/m² dépose une couche opaque en un passage, tandis que le LED-UV fixe instantanément les pigments sans altérer le substrat aluminium. Comparé à l’offset nécessitant des vernis de protection, le gain sur les délais de production atteint 40%.
Pour les étiquettes alimentaires en rouleaux, la combinaison flexo-numérique change la donne. Les éléments variables (dates, logos) s’impriment en jet d’encre piezo sur une base flexographique prégraphiée. Le tout traverse un tunnel LED à 5 longueurs d’onde différentes – chaque formulation d’encre activée spécifiquement sans surchauffe le support.
Les encres à faible migration restent un pivot critique. Leur formulation inclut des photo-initiateurs à haut poids moléculaire (
